Publié dans Société

Enfant retrouvé mort et ligoté - Le mystère plane encore

Publié le lundi, 20 février 2023

Dimanche dernier, le corps d’un petit garçon de 10 ans a été retrouvé dans un plan d’eau à Ankeniheny, Tanjombato, dimanche dernier. Le plus horrible dans cette affaire, c’est que cet enfant avait les pieds et poings liés. Ce qui laisse supposer que les tueurs l’avaient éliminé de façon inhumaine dans un autre endroit avant qu’ils ne jettent son corps à cet endroit-là.

Cependant, tout le mystère reste entier sur les pourquoi et le comment de cette atrocité. En cause, même la brigade criminelle est encore sur le point de démêler les écheveaux de cette affaire qui a provoqué horreur et indignation de l’opinion. « La Police n’est arrivée à l’endroit que vers 20h20, dimanche dernier. Les pompiers ont déjà repêché sinon ramené le corps du petit sur la terre ferme lorsque les Forces de l’ordre ont finalement débarqué sur les lieux », s’est contenté de dire une source policière. Et d’ajouter que l’enquête n’est encore qu’à ses débuts, les faits étant survenus trop récemment. 

Pour tenter d’arracher quelques bribes à propos du mobile de ce meurtre, la Police émet davantage une réserve : « C’est justement le problème car nous ne pouvons révéler quoi que ce soit à la presse notamment l’identité de la victime, secret d’enquête oblige », a souligné cette source. Toutefois, elle n’a pas hésité à affirmer que les parents du gosse sont connus, sans fournir d’autres détails. On ignore ce qui a pu bien pousser les auteurs de cet acte barbare à agir de cette sorte, si l’on se réfère au triste sort réservé à un autre garçon de 10 ans prénommé Allan, la semaine dernière. 

Parallèlement à ce drame touchant ce petit garçon, un autre concernant cette fois-ci un chef de famille de 24 ans a également endeuillé la même localité d’Ankeniheny, dimanche dernier. Le corps sans vie de ce commerçant présentait deux plaies occasionnées par couteau à la fois sur sa cuisse et son dos. 

Pour le moment, un meurtre motivé par la vengeance serait à l’origine de cette atrocité. Mais l’on n’exclut pas non plus un acte de banditisme, très courant dans cette localité de l’Atsimondrano. Le corps de la victime est autopsié à l’HJRA Ampefiloha. L’enquête suit son cours.

 

F.R

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff